ENG:
B.H.A.B.H.A was structured in the form of a performance, where the staging, the narration, the images, the furniture and the objects supported both the format of the presentation and the scenario.
On June 17th, 2014, the public was invited to attend a press conference. The final object of this one was the discovery of a new proof giving evidence of an extraterrestrial life. Before turning to the facts, Juliette Rambaud, speaker of the event, exposed to the audience her whole investigation.
In this project the light, the materials, the volumes, the objects, their presentation, the characters, their role, their outfit, the public, the story, the effects of surprise, the gestures, nothing was left to chance.
Everything was carefully designed to leave an element of doubt on this story involving fiction and reality.
The aim was to illustrate the designer manipulative power playing with his audience, often gullible, and experimented on him ever more complex tricks.
Photo Credits: Dylan Perrenoud, HEAD – Geneva
FR:
B.H.A.B.H.A s’est articulé sous la forme d’une performance, où la mise en scène, la narration, les images, le mobilier et les objets soutenaient à la fois le format de la présentation et le scénario exposé.
Le 17 juin 2014, le public a été invité à venir assister à une conférence de presse pour la moins étonnante. L’objet final de celle-ci était la découverte d’une nouvelle preuve attestant d’une vie extraterrestre. Avant d’en venir aux faits, Juliette Rambaud,
conférencière de cet évènement, exposait à son public l’ensemble de son enquête.
Dans ce projet, la lumière, les matériaux, les volumes, les objets, leur mise en scène, les personnages, leur rôle, le public lui-même, mais aussi l’histoire, les effets de surprise, la gestuelle, les vêtements portés, rien n’est laissé au hasard.
Tout a été soigneusement imaginé et scénographié pour porter et laisser planer le doute sur cette histoire mêlant fiction et réalité.
Il s’agissait de mettre en lumière, par la mise en scène et le scénario teinté d’humour, le pouvoir manipulateur du designer qui se joue de son public, souvent crédule, et expérimente sur lui des supercheries toujours plus complexes.
Credits photos: Dylan Perrenoud, HEAD — Genève